Idéogramme Aïkido

 

 

TAKEDA Sökaku

 

L’Aïki-Jutsu

 

La pratique de l’Aïki-Jutsu s’organise dans le cadre des cours d’aïkido à Fresnes et lors des stages à Cachan.

A l'origine, il y avait l'Aïki-Jutsu, discipline martiale où l'on tentait, grâce à un entraînement rude et sans concession, de sortir victorieux d'une situation réellement périlleuse.

L’aïki-jutsu est un art millénaire connu sous différentes appellations au fil des siècles… Techniques mises au point et utilisées par des guerriers pour combattre un adversaire réel.

De fait, La motivation première était de rester vivant et l’application d’une technique efficace était indispensable : La priorité était de rester debout afin d’être encore en mesure de réagir ! 

Ceci supposait alors de faire passer le fond avant la forme...

Le fondateur de l’Aïkido, Morihei Ueshiba - abstraction faite de toutes légendes et utopies colportées à son sujet – était un pratiquant émérite de cette discipline.

Moriheï Ueshiba a donc conservé la plupart des techniques séculaires de l'Aïki-Jutsu en les "démilitarisant" afin de les rendre accessible à tous et en faire le véhicule d’une idéologie ésotérique où le développement spirituel prime.

L'assaillant est devenu partenaire et l'attaque simulacre de coups. Pour schématiser, les techniques n'ont pas d'autre but que d'amener à une élévation mentale par la répétition inlassable d'un geste, dans une situation convenue et sans surprises.  

 

Aïki-Jutsu et Aïkido sont les deux faces d'une même pièce qui peuvent donc cohabiter !

 

MAIS, Lors de l'entrainement d'Aïki-Jutsu , tel que nous le concevons, les motivations et les exigences diffèrent :

 

  • Plus de partenaire, mais un attaquant.
  • On cultive l’idée d’un danger potentiel permanent qui oblige à une plus grande vigilance et plus de rigueur dans la façon dont on va traiter une situation conflictuelle qui évolue…
  • On va donc s’adapter de son mieux aux actions et réactions multiples de l'attaquant...